[ BLOG ] 5 idées reçues sur les entrepreneurs

Publié le 7 juillet 2020


Selon l’exemple des Steve Jobs, Elon Musk ou Xavier Niel , l’entrepreneur est souvent idéalisé voire fantasmé ! La légende construit des histoires de licorne, animal fantastique aux idées révolutionnaires, avec un capital illimité, voguant vers des succès à jalouser… Le réalité de l’entrepreneuriat est certes moins magique, mais plus accessible qu’on ne le croit.

1 – Il faut des diplômes pour devenir entrepreneur

Et bien non ! Les créateurs d’entreprise ne sont pas tous issus d’une école de commerce ou bardés de diplômes. Un grand nombre sont titulaires d’un diplôme du second degré ou professionnel voire sans diplôme. La gestion d’une d’entreprise demande une compétence métier ou de spécialiste plus qu’un savoir théorique. Un esprit inventif, un fort potentiel d’adaptation et de l’abnégation – qualités non délivrées par un diplôme – sont des clés de succès pour qui sait les utiliser.

2 – Il faut beaucoup d’argent pour entreprendre

Toujours pas ! C’est le projet qui détermine les apports nécessaires, et un projet peut prendre des formes très différentes. De nombreux entrepreneurs débutent modestement, se développent progressivement en réinvestissant leurs bénéfices. Certaines activités de prestation de services (audit, services à la personne ou la téléassistance) demandent peu d’investissements, et parfois même pas de locaux. Des financements tel le crowdfunding, des aides comme les garanties d’emprunt bancaire par la Banque Publique d’Investissement ou encore les prêts à taux zéro peuvent être mobilisés.

3 Les entrepreneurs sont souvent en vacances et choisissent leurs horaires

Attention à la marche ! L’entrepreneur n’a pas de patron pour lui casser les pieds avec les horaires … c’est vrai. Mais il doit tout de même composer avec ses clients, ses fournisseurs, l’Urssaf, les investisseurs… Lorsqu’il est absent, l’entreprise ne tourne pas pour lui ! Les week-ends à rallonge fantasmés sont plutôt remplacés par des samedis travaillés et des dimanches studieux. Quant à certains secteurs comme le tourisme ou la restauration, voire les services, n’oublions pas que leur valeur ajoutée est justement de travailler quand les autres se reposent : le soir, l’été, etc.

4 – Être entrepreneur, c’est gagner beaucoup d’argent

On vous le souhaite ! Mais ce n’est pas toujours la réalité. La majorité des entrepreneurs ne font pas de bénéfices et ne se rémunèrent pas avant au moins 3 ans. Les licornes et autres animaux fantastiques restent des exceptions dans l’entrepreneuriat, et mêmes les startups les plus détonantes perdent de l’argent longtemps avant de décoller. Un entrepreneur, en moyenne, ne se rémunère pas beaucoup plus qu’un salarié. Mais il a le privilège de réaliser sa vision, de prendre son propre chemin et de vivre de son audace ! Et ça, en un sens, c’est bien une richesse…

5 – Il faut une idée innovante pour entreprendre

Heureusement que non ! A la BGE ADIL, la majorité des projets que nous accompagnons ne sont pas des applications révolutionnaires, mais des commerces et des entreprises de services qui constituent l’offre répondant à nos besoins quotidiens. Entreprendre c’est créer une entreprise, qu’il s’agisse d’une boulangerie, de services à la personne ou d’une plateforme web, en autoentrepreneur ou en SAS portée par des investisseurs. Rien ne vous oblige à inventer, ni même à réinventer un service ou un produit ! Il suffit de proposer la bonne activité, au bon endroit, et répondre aux besoins du client.


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