Publié le 14 novembre 2023
En novembre, le Mois de l’ESS, c’est le mois des acteurs qui font l’économie sociale et solidaire pour témoigner de ce qu’elle peut apporter à notre société en pleine transition !
Durant l’année BGE ADIL a permis entre autres actions à travers son seul programme DLA, visant à accompagner les structures de l’ESS, la consolidation de 1 154 emplois.
Le Dispositif local d’accompagnement porté par BGE ADIL, présente ses événements en lien avec l ESS.
Entre autres temps forts, venez découvrir les lauréat.e.s 2023 de l’Appel à Projets ESS, mis à l’honneur par Grand-Orly Seine Bièvre, dont la BGE-ADIL est partenaire et membre du jury.
En deuxième partie de l’événement, un speed-meeting sera organisé pour vous permettre de rencontrer les acteurs de l’accompagnement et du financement du territoire, selon vos besoins.
Tous les évènement DLA de Novembre 2023 – Mois de l’ESS:
Pour plus d’informations et pour visionner la vidéo de présentation du DLA, cliquez ici.
Comment définiriez-vous le sens du dispositif DLA ?
Le DLA contribue à la pérennisation des emplois dans l’ESS.
Nos missions concilient deux aspects en apparence contradictoires : la poursuite d’une finalité sociale et l’exigence d’un modèle économique viable. Nous devons faire preuve d’une compréhension globale des projets pour ne nier aucune de ces dimensions.
Vous semblez apprécier cette posture ?
Oui, c’est tout l’intérêt de ma mission que j’exerce depuis plus de 20 ans. On aurait tort de jouer les «sachant». Nous sommes, en quelque sorte, un nœud de transmission. On reçoit, on donne. Et avant tout, nous menons une mission à dimension locale en étant intégrés à un réseau d’acteurs devant travailler de concert au profit des structures.
Comment se porte le secteur de l’ESS ?
Le secteur est en mutation permanente. Les évolutions liées aux contrats aidés ont impacté le modèle économique des associations, alors qu’elles constituent, rappelons-le, la grande majorité du secteur. Par ailleurs, l’incitation à l’hybridation des ressources demeure une priorité des acteurs publics (par la création d’une activité économique, le mécénat, les mutualisations…). La bonne nouvelle est que les piliers de l’ESS (gouvernance démocratique, proximité, recherche du bien commun…) sont de plus en plus mis en avant dans les projets et les initiatives entrepreneuriales et associatives.
Selon vous, quelle serait l’évolution de l’ESS ?
Charge aux structures d’entretenir un cercle vertueux entre une activité relevant de l’ESS et leur organisation qui en véhicule ses valeurs. Ce modèle peut être porté au-delà des frontières classiques de l’ESS : la caricature du secteur marchand qui serait un repaire de loups, et le secteur associatif, un clan de baba cool est définitivement obsolète. Le modèle ESS est une réponse à nos enjeux sociétaux, et se révèle désormais avant-gardiste !
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