Valérie PECHOT

Publié le 3 février 2009


« accepter de reconnaître ses faiblesses et avoir le courage de s’améliorer… »

  • Valérie Pechot, 47 ans
  • Société : ACTION COACHING FORMAT RECRUT (A-CFR)
  • Activité : réalisation de modules de formation dans la télévente et conseils en recrutement dans le même domaine
  • Date de création : janvier 2007
  • Forme juridique : E.U.R.L.
  • Site web : www.a-cfr.com
  • e-mail : valerie.pechot@a-cfr.com

Quelle est votre activité ?

Valérie Pechot : La construction sur mesure de modules de formation dans la télévente et recrutement.

Quel a été votre parcours jusqu’à la création de votre entreprise ?

V.P. : J’ai été tout d’abord commerciale terrain pour les Entreprise dites stratégiques de France Télécom (taille juste avant grand compte) et ensuite j’ai demandé de faire de l‘encadrement de vendeur téléphone pour avoir les 2 facettes côté vente. Cela a duré 8 ans. Avant mon arrivée à FT , j’avais déjà crée une petite structure de recrutement au nom propre et l’expérience avait déjà été positive même si je n’avais à l’époque aucune expérience commerciale ni bureautique ni informatique.

Comment avez-vous eu l’idée de votre projet ?

V.P. : Je souhaitais devenir indépendante et autonome et créer mon propre emploi. Ce fut ma première grande motivation, ensuite j’ai réfléchi à un secteur d’activité que je connais bien et après une étude de marché, il s’est avéré viable pour une entreprise.

Quelles difficultés rencontriez-vous dans votre démarche ?

V.P. : Convaincre surtourt les gens qui vous accepte l’essaimage ou pas.. et apporter les preuves et les arguments pour faire reconnaître sa solidité.

Qu’est-ce qui vous a amené à recourir à l’ADIL ?

V.P. : France Télécom dans le processus d’essaimage.

Quel parcours d’accompagnement avez vous suivi ?

V.P. : Une formation de 10 jours sur les fondamentaux de la création d’une entreprise.

Qu’est ce que cet accompagnement vous a apporté ?

V.P. : Une structure pour la construction du projet et un éclairage extérieur.

Dans quel domaine en particulier, l’ADIL vous a le plus aidé ?

V.P. : Dans la réalisation du business plan et par l’écoute qui vous est dédiée.

Pensez-vous qu’il est essentiel d’être accompagné ?

V.P. : Oui, tout simplement pour ne pas être seul dans la réalisation du projet.

A partir de quand avez-vous eu le sentiment d’être un entrepreneur ? (1er contact, 1er paiement, dépôt du dossier…)

V.P. : Depuis 1 mois, depuis mon premier jour où je me suis retrouvée seule et que je me suis dit , « ca y est ma vieille , il faut faire tes preuves, t’es en plein dedans , t’as mis les pieds dans le plat, faut assurer maintenant » !

Votre entreprise est créée depuis janvier 2007. Avez-vous ou pensez vous garder des contacts avec l’ADIL ?

V.P. : Oui bien sûr.

Si vous deviez donner un conseil à un créateur d’entreprise, ce serait quoi ?

V.P. : Avoir la rage et ne jamais baissé les bras, accepter de reconnaître ses faiblesses et avoir le courage de s’améliorer. Développer son autocritique pour pouvoir progresser rapidement. S’accrocher comme une ventouse ! à vos objectifs. Il faut régulièrement chaque jour et chaque semaine, s’en donner les moyens. Tous les jours, se lever avec la pèche et ne pas se décourager. Il faut prendre du plaisir à constuire sa société et si ce n’est pas le cas, alors tout arrêter sans hésiter.


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